« LE SEIGNEUR DES TENEBRES A ETE ANEANTI ! LA GUERRE EST TERMINEE ! »
En ce dimanche 03 mai 1998, les sorciers britanniques n’osaient croire ce qu’ils étaient en train de lire et sous leurs yeux hébétés, les gros caractères de la dernière édition de la Gazette des Sorciers peinaient à faire leur chemin dans les esprits meurtris. Ces mêmes esprits fatigués d’espérer et de voir leur monde s’écrouler un peu davantage chaque jour. Sauf qu’il ne s’agissait pas là d’une mauvaise blague, pas plus qu’une action des Aurors pour court-circuiter l’ennemi. Non, en ce terrible mois de mai, la terrible Guerre des Sorciers venait de prendre fin. Le Seigneur des Ténèbres n’était plus !

JANVIER 2016 ‹ LONDRES
Jamais le monde des sorciers n’avait connu de tels évènements que lors des dix dernières années et si la douleur s’estompait peu à peu avec le temps, les souvenirs restaient quand à eux profondément gravés dans les mémoires. Jamais la terrible Bataille de Poudlard ne sera oubliée, pas plus que le sacrifice d’Harry Potter pour mettre fin à la prophétie le reliant au Seigneur des Ténèbres ou encore les formidables procès des Mangemorts qui se succédèrent les années suivantes. Ces derniers avaient été traqués jusqu’au dernier d’entre eux afin que justice soit faire si bien qu’aujourd’hui, il ne semble plus en exister un seul en liberté. Le ménage avait été fait, les mauvais esprits punis, les sangs-purs et sang-mêlés enfin rééquilibrés et le monde des sorciers enfin purgé de tout vice, voilà ce dont le Ministère de la magie se félicitait !

La Paix est-elle pourtant aussi belle que ce que l’on veut bien dire ? La vie est-elle enfin devenue un long fleuve tranquille pour les sorciers Britanniques ? Ce n’est sans doute pas l’avis de tous ces sorciers liés par un malheureux hasard aux anciens Mangemorts, ces sorciers asphyxiés par les lois de plus en plus assommantes dictées par le Ministère.

Et si la tendance s’inversait ? Et si les bons devenaient peu à peu les mauvais ? Et si le Monde des Sorciers n’était pas aussi rose que ce qui était inscrit dans la Gazette des Sorciers ?

La rafle eut lieu un vendredi, alors que le soleil avait laissé sa place aux nuages gris de Décembre qui plongeaient peu à peu les Etats-Unis dans la torpeur de l’hiver. Certains se préparaient à entrer à en classe tandis que d’autres prenaient le chemin de leur travail, un air maussade sur le visage attendant avec impatience que la journée se termine, quand la sirène retentit, provoquant la stupéfaction générale dans les rues américaines. Les passants se dévisagèrent tous sans comprendre quand soudain, les hommes en blanc surgirent de nulle part, empoignant avec force quiquonque sur leur passage et les forçant à prendre place dans d’étranges camions stationnés dans les rues. Personne n’eut le temps de réagir, les portes se refermèrent déjà, les plongeant dans le noir et dans l’ignorance. Que se passait-il ? Qu’allait-on leur faire ? Vers ou allaient-ils ? Ballotés à travers tout le pays vers les hauts plateaux du Nevada, nulle réponse de leur fut donnée hormis un vague sentiment de déjà-vu. Cette prise d’otage, cet acheminement vers l'inconnu, ces convois, ces sélections à la sortie des camions…

Quand enfin ils furent libérés, quelle ne fut par leur surprise de se retrouver à mille lieues de chez eux, dans un étrange hall de gare routière au dôme de verre. L’incompréhension et la peur se lisait sur les visages tandis que certains, de panique, tentèrent d’échapper à la vigilance des hommes en blanc. Comme s’ils avaient la moindre chance d’échapper à leur destin (et aux fusils des gardes)…Un rire s’éleva soudain non loin d’eux quand le fugitif fut ramené dans le groupe, un rire à la fois moqueur et joyeux, le rire du célébrissime présentateur de télévision Mitch Trinket. « Voyons voyons, ne faites donc pas les enfants, mes chers amis ! » dit-il soudain d’une voix pleine d’entrain tandis qu’il s’approcha enfin d’eux, un large sourire fendant son visage. Il écarta alors les mains : « Mes amis, Bienvenue à REDSTONE HILLS ! Êtes-vous prêts à devenir les nouvelles stars des temps modernes ? Oh non, ne dites rien, inutile de nous remercier ! ». Abasourdis et sans-voix, les nouvelles stars de demain se dévisagèrent et remarquèrent alors pour la première fois les caméras. Elles étaient partout et scrutaient leurs moindres faits et gestes et ce, depuis le début de leur enlèvement. C’est là qu’ils comprirent dans quel piège ils avaient été jetés : enfermés et filmés H24 dans une ville artificielle, ils allaient être livrés en pâture aux téléspectateurs avides de voyeurisme…

Quasiment trente ans après sa création, BIG BROTHER est de retour…

Félicitations ! Vous faites partis des élus de BIG BROTHER ! Comment allez-vous vivre cette expérience ? Allez-vous devenir un adepte de l’émission, en quête de gloire ou au contraire, vous rebeller chaque instant de cette obscénité médiatique ? Peu importe, les téléspectateurs adorent l’animation, quelle qu’elle soit !

Respirez l’air pur qui nous environne, écoutez les journaux télévisés qui n’annoncent que de bonnes nouvelles, voyez les progrès scientifiques et enfin, savourez la paix sur Terre. Voilà ce que pourraient penser les quelques humains émergents des souterrains des montagnes et pourtant, la douleur se lit dans leurs yeux : Cette Terre ne leur appartient plus, cette Terre leur a été dérobée et ils comptent bien la récupérer !

Voilà de nombreuses années que la Terre a été envahie par les aliens et selon les rapports officiels, il n’existerait plus le moindre humain sauvage ! La vie s’est enfin apaisée et les méfiances se sont quand à elle peu à peu éteintes pour embrasser une douce quiétude qui se saurait être perturbée…et s’ils s’étaient trompés ? Et s’il existait encore une communauté d’humains sauvages cachés quelque part sur Terre ? Et s’il y en avait encore parmi les âmes quelques humains attendant leur heure pour reprendre le contrôle de la planète ? Une vision cauchemardesque qui s’est pourtant révélée vraie à en juger le véritable réseau créé au cœur même des montagnes de Salt Lake City. En effet, sous les roches et les épaisses couches de glaces se cache un véritable village de survivants prêts à tout pour survivre et retrouver leurs proches prisonniers des âmes.

Est-ce une révolution qui se prépare ? Tous caressent l’espoir de retrouver les leurs mais pour beaucoup, tout espoir s’est envolé et seule la haine anime leur cœur. Et vous, qui serez-vous ? Un rebelle plein d’espoirs ? Un habitant résigné ? Un rebelle infiltré parmi les âmes ou au contraire, serez-vous une âme vivant en parfaite harmonie avec les siens ?

Souvenez vous du XVIIème siècle, souvenez-vous des chants créoles s’élevant au dessus des cultures du Sud de l’Amérique, souvenez-vous des accents chaleureux teintés de français mais souvenez-vous aussi de la traite des noirs et de l’esclavagisme qu’ils subissaient depuis leur plus tendre enfance et ce jusqu’à leur dernier souffle. Parmi des milliers d’autres noirs et amérindiens réduits au service des colons blancs, se trouvait Tituba, esclave au service du révérend Samuel Parris. Initiée dès son plus jeune âge aux arts de la Guérison et au vaudou, elle parvint à éviter tout soupçon de sorcellerie durant de longues années, subissant la tête haute les humiliations infligées par la maîtresse le maison, la somptueuse et insoupçonnée sorcière Daphnée Parris, originaire de Salem. Cette dernière, jalouse de l’aura de puissance et la volonté de fer de la jeune esclave en fit sa souffre-douleur, se jurant de briser cette femme en qui elle voyait une véritable rivale non pas pour sa beauté ou sa personnalité mais bien pour la force de sa magie. Ce n’est qu’après avoir tenté, en vain, de lui soutirer ses secrets qu’elle suggéra à son époux de se lancer dans la chasse aux sorcières, lui avouant à voix basse avoir surpris Tituba se livrer à un rituel païen, vaudou ou que d’autre encore. Fou de colère, le révérend la fit jeter en prison et torturer pour obtenir ses aveux suite à quoi la belle sorcière ancestrale fut brûlée vive sur la place publique, sous le regard victorieux de la cruelle Daphnée. On prétend avoir vu les lèvres de Tituba prononcer une formule magique mais couverte par les cris de haine des habitants de la ville, nul ne sut la teneur de ses propos.

Loin de se souvenir de cette légende ancienne, les habitants de la Nouvelle-Orléans ne connaissent le nom de Tituba plus que sous forme d’un cocktail aux saveurs de rhum tandis que les rires et tintements de verres s’entremêlent comme le baiser de deux amants. Débauche et insouciance, voilà comment l’on pourrait qualifier la vie en Nouvelle-Orléans en ce début d’année 2005 mais quelque part au fond d’un bayou, cette légende n’a pas été oubliée. Loin des festivités de la ville, c’est le murmure d’un rituel vaudou qui berce la communauté des sorciers ancestraux, derniers survivants de cette race décimée par la haine et la peur des hommes mais également par un plus mortel ennemi encore : les descendants des sorcières de Salem. Vivant à l’opposé des marécages, ces derniers se sont quand à eux installés dans une somptueuse maison de maître, bien à l’abri des regards et de des soupçons pour se reconstruire eux-aussi, retrouver leurs pairs disséminés aux quatre coins de l’Amérique et accroître leurs forces pour faire face aux chasseurs de tête et à leurs rivaux naturels. Loin de faire union avec les descendants de Tituba, les rescapés de Salem se livrent une guerre silencieuse avec ces derniers entre tensions et provocations.

Dans cet univers bercé de jazz, qui incarnerez-vous ? Un innocent habitant de la Nouvelle-Orléans loin de se douter de l’existence de ces deux clans ? Un membre de la communauté vaudou, lié à ses frères et sœurs de galère ? Un descendant des sorcières de Salem vivant en huis-clos dans ce qu’on nomme « Le Couvent » ? Ou encore un de ces redoutables chasseurs de tête, prêt à tout pour éradiquer ces chimères tout droits envoyés par Satan ?

Marchant à pas feutrés à travers les broussailles, elle courait sans faire de bruit, les tympans assourdis par ses propres battements de cœur et sa respiration qui lui brûlait les poumons à la moindre inspiration. Dans sa bouche un atroce goût de sang s’y était rependu. C’est alors seulement que son regard se posa sur une cavité abritée par les racines d’un vieil arbre, un vieux terrier probablement. D’un geste agile, elle s’y glissa en s’efforçant de ne pas faire de bruit et ne laisser aucunes traces derrière elle avant de se recroqueviller au fond, appuyée contre la terre humide et les racines qui lui labouraient le dos. Combien de temps resta-t-elle ainsi prostrée ? Vingt secondes ? Vingt minutes ? ou deux heures ? Elle n’aurait su dire mais quand elle esquissa le premier geste pour soulager son corps endolori, elle les entendit. Etouffant un petit cri de panique, elle se terra un peu davantage contre les parois de son terrier quand soudain, une silhouette apparut devant l’entrée. On allait lui faire du mal, on allait la tuer ! Roulant des yeux affolés, elle envisagea un instant de foncer droit sur eux au risque de précipiter sa mort mais au lieu de ça, c’est une main qui apparut sous ses yeux. Pas un poing, pas une arme, non. Une main tendue. « N’aie pas peur ma petite, je ne vais pas te faire de mal… » Entendit-elle alors prononcer.

1944 – Pologne L’Europe était déchirée par la guerre et les vies n’étaient désormais rythmées plus que par les sirènes et bombardements se confondant tragiquement aux orages, terrorisant petits et grands. Parmi ces pauvres gens, certains vivaient pourtant dans une terreur plus grande encore : les prisonniers du camp d’Auschwitz. Pour eux, ces bombardements n’étaient guère plus terribles que le rythmes réguliers des trains arrivant pas dizaine, les cris enragés des kapos, les lamentations ou pire encore, les murmures du Docteur Mengele tendant la main à l’un de ses élus, ces prisonniers trop en forme pour être gazés sur le champ et surtout trop beaux pour passer inaperçu aux yeux du plus criminel des médecins. Si de nombreuses expériences furent tentées et surtout échouées tout au long de cette guerre terrible, il y avait pourtant une expérience que le Docteur parvint à réaliser défiant toutes les lois de la nature : croiser l’ADN des humains aux animaux pour en faire des humains dotés d’un puissant instinct animal et capables de revêtir les traits de l’un comme de l’autre.

2014 – XXX Soixante-dix ans après le début de l’Expérience Primaire de Mengele, il ne semble plus rien rester : la plupart de ses Elus ont été massacrés à la fin de la Guerre tandis que les survivants ont quand à eux, tout simplement disparus dans la nature, se fondant dans les populations pour les plus chanceux d’entre eux. Qui sont-ils aujourd’hui ? Qu’en reste-il ? Voilà la question sur laquelle se penche le Professeur Bartholomaeus, descendant d’un de ces élus et par conséquent, touché par le phénomène. Passionné et investi, le Professeur a été le premier à s’intéresser à ces Mutants Lycanthropes comme il les appelle et créer un véritable institut pour les accueillir et les aider à maîtriser leur instinct primaire pour faire du Don une véritable force.

Et vous, qui êtes-vous ? Un simple humain à l’ADN intact ou l’un des élèves du Professeur Bartholomaeus ? Parvenez-vous à faire face à l’animal en vous ? Rejetez-vous votre propre nature ou au contraire, tentez-vous de maîtriser votre Don ?

« quand les sorciers auront terminé de se battre entre eux et que la grande guerre se sera enfin essoufflée viendra alors une menace plus grande encore, une menace qui était pourtant sous notre nez depuis le premier jour, une menace qui ne porte ni nom ni visage, une menace qui mènera à la perte de notre monde. quand ce jour viendra, nous saurons que toutes ces batailles au nom du sang étaient perdues d’avance. » sibylle trelawney – 2008

  Les prophéties et visions de Sibylle Trelawney ne furent jamais écoutées de son vivant alors pour quelle raison cela aurait-il changé peu avant son trépas à Ste Mangouste, dix ans après la terrible bataille du 02 mai 1998 ? Qui aurait accordé la moindre attention à cette vieille sorcière souffrant d’une grave cirrhose alcoolique et bien connue pour ses funestes prédications ? Les sorciers auraient pourtant du se montrer attentifs à cette étrange prophétie annonçant la fin certaine du monde des Sorciers mais ils n’en firent rien trop occupés à célébrer la Paix après la mort de Voldemort et la fin de la Terreur instaurée par les Mangemorts. La vie retrouva peu à peu son sens, les sorciers recommencèrent à souffler et Poudlard fut reconstruit tandis que les Moldus Britannique continuèrent à ignorer l’existence de ce monde, connaissant-eux même une faste période de paix et de progrès technologiques. Oui, la vie avait tout simplement repris son cours normal.

Partiellement détruit par la terrible bataille qui avait opposé les Mangemorts à l’Ordre du Phénix, Poudlard fut peu à peu rénové et réhabilité pour permettre aux jeunes sorciers de bénéficier du meilleur enseignement. En effet, envoyés à Beauxbâtons les années qui suivirent la Grande Guerre, les élèves furent obligés d’intégrer un cursus peu adaptés dans un pays étranger. La réouverture de Poudlard fut accueillie avec un grand soulagement de la part des familles sorcières et permit au Ministère de la Magie de refonder le programme et c’est ainsi qu’en cette année 2014, Sang-Purs, Sang-Mêlés et Né-Moldus purent enfin cohabiter dans la paix la plus totale dans une école refaite à neuf. Et la prophétie dans tout cela ? Oubliée, évidemment ! Comment aurait-il pu en être autrement alors que la menace des Mangemorts semblait définitivement écartée et que tous vivaient en harmonie ? Et si la menace évoquée par Trelawney émanait tout simplement des Moldus ? Ces êtres qui ignoraient tout des Sorciers et qui avaient tant avancé dans leur technologie qu’ils semblaient eux-mêmes devenir Magiques ? Et si électricité, Wifi et mécanique venaient défier la Magie ? Et si le temps venait peu à peu supprimer la race des sorciers au profit des Moldus ?

Incarnez l’un de ces élèves de Poudlard et venez découvrir ce nouvel échiquier, apprenez à déchiffrer les nouvelles cartes et surtout, créez vos propres règles parce que les autres n’attendront pas pour tirer leur épingle du jeu et tourner la situation à leur avantage. Nés-moldus ou Sang-Purs, une guerre d’un nouveau genre semble se préparer !

Incontestablement, le XXème siècle sera à tout jamais marqué par ses progrès, tant sur le plan technologique, social que scientifique. On y a marché pour la première fois sur la Lune, créé les armes les plus meurtrières, les ordinateurs les plus performants, les musiques les plus entrainantes et finalement, les plus gros progrès scientifiques que ce soit dans la recherche de vaccins, génotypes et autres manipulations ADN des plus poussées afin de vaincre les maladies des temps modernes.
C’est dans cette formidable dynamique de progrès que se sont inscrits les projets de clonage LEDA et CASTOR, tous deux issus d’un même scientifique avant-gardiste : le professeur Duncan et ce, dans la plus grande discrétion au sein de l’institut DYAD. C’est ainsi que naquirent les premiers enfants LEDA et CASTOR. Les unes, des femmes, pour la science et les autres, les clones mâles, pour l’armée. Oh les intentions étaient louables, il s’agissait de fournir aux scientifiques de demain de véritables médicaments vivants tandis que l’armée récupérait chaque année, une multitude de jeunes hommes prêts à suivre les plus rudes entrainements et se donner, corps et âme, à leur pays.
Oui, ils avaient tout prévu, tout sauf le libre-arbitre des clones.

2015 – BOSTON (Massachusetts)
« Inspecteur Clarke, il faut que vous veniez voir ça…»
D’un pas assuré, l’intéressée abandonna momentanément le témoin qu’elle était en train d’interroger, se penchant par dessus l’épaule de son co-équipier pour jeter un œil au corps qu’ils venaient de retrouver. Si la jeune enquêtrice était une habituée des scènes de crime les plus sordides, elle ne parvint pourtant à cacher sa surprise à la vue de la pauvre étudiante, étendue à deux pas de la résidence de sa confrérie. A première vue, il n’y avait rien d’exceptionnel et pourtant, ce visage, elle l’avait déjà vu. Et ce n’était pas la première fois : il y avait d’abord eu la junkie de Downtown, puis la joggeuse de Hyde Park et aujourd’hui, l’étudiante d’Harvard. Si l’on avait soupçonné des jumelles séparées à la naissance au départ, aujourd’hui l’affaire prenait un tournant inquiétant. Qui était ces filles qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau et dont l’ADN se confondait ? D’où sortaient-elles et surtout, quel était leur lien en dehors de leur ressemblance ?
Malgré ses efforts, l’inspecteur Clarke était loin de se douter qu’elle venait de mettre le doigt sur l’une des affaires les plus secrètes de l’état et surtout, qu’elle venait de découvrir trois pauvres membres du Clone Club, adhérentes sans le savoir et surtout, liées par le projet LEDA, dissout depuis bien des années aujourd’hui.

Et si Boston avait été le théâtre d’une terrible machinerie scientifique ? Et si les trois clones tuées n’étaient pas les seules ? Et cette caissière vue au Supermarché, ne l’aviez-vous pas déjà vue la semaine passée entrer dans une boutique Dior ? Etrange.

Ils sont jeunes, brillants, ambitieux et surtout, ils tiennent l’avenir de la Suède au creux de leur main. Qui ? Les étudiants de l’institut royal de technologie de Stockholm évidemment ! Issus pour la plupart des familles les plus influentes de la Suède ou encore de riches investisseurs étrangers, les étudiants de la KTH (Kungliga Tekniska högskolan) représentent l’avenir du pays et parmi eux résident les rois de l’industrie de demain, les futurs maîtres du commerce ou encore les prochains dieux de la technologie ! Oui, ces jeunes là ne sont arrivés là par hasard et si certains y ont été contraints par la pression familiale, la plupart sont prêts à tout pour décrocher leur diplôme et surtout, se hisser au sommet de la chaîne alimentaire. L’homme est un loup pour l’homme…Jamais ce dicton n’a été aussi vrai qu’au sein de cette prestigieuse école.