coucou, moi c'est Floriane et j'ai 21 ans ◊ je suis une grande amoureuse des livres et de l'écriture, c'est simple, dès que j'ai un peu de temps libre j'écris. ◊ J'aime tellement écrire que j'ai un petit carnet sur moi où je gribouille mes idées. ◊ J'ai pas créé énormément d'univers, mais j'y attache toujours une certaine importance. Le premier que j'ai monté concernait l'univers de Snow White and the Huntsman, c'était plus de l'assistanat au départ, je devais juste aider la fondatrice. Puis finalement j'ai codé le forum, rédigé pas mal d'annexes et je l'ai aidé à monter le forum. Il est encore sur la toile, la fondatrice tente de le faire fonctionner, je lui souhaite de réussir. ◊ Le second projet concerna les vampires de Vampire Academy, j'ai adoré l'univers mais je n'ai pas réussi à faire un projet qui me tenait à coeur. C'est dommage, mais ça arrive. ◊ Le troisième est Bellarosa, il a été construit, s'est monté en forum, a vécu quelques mois et a coulé. Simplement. ◊ Puis il y a eu Esprit Sauvage, mon petit forum lupin, toujours sur le net et le dernier en date, Muggle Supremacy. ◊ Ecrire est bien plus qu'un échappatoire, bien plus. Et je ne compte pas arrêter de si tôt.
« Bonjour mademoiselle. Puis-je vous appeler Avyn ? » La journaliste serre fermement la main d’une jeune femme blonde, âgée d’une cinquantaine d’années (mais n'en faisant qu'une trentaine), vêtue d’une étrange robe rouge, à corset dont les nombreux voiles, laissaient – au rythme de ses pas – entrevoir ses jambes fuselées. « Oui sans soucis Jenna. Vous me permettez de vous appeler par votre prénom n’est-ce pas ? » Lui répond la jeune femme, pleine d’assurance. La journaliste, grande, bien en chair et au teint mate fronce les sourcils mais répond d’une voix chaleureuse qu’elle est tout à fait d’accord. « Je vous en prie, asseyez-vous. » Les deux jeunes femmes prennent alors place dans un salon ou plutôt, dans une salle ressemblant en tout point à un salon. Elles sont en réalité sur un plateau télévisé et leur émission est actuellement retransmise sur tous les postes télévisés, dans le monde entier. « C’est assez inattendu que votre confrérie accepte une interview et qui plus est télévisée. Pourquoi maintenant ? » La jeune femme ricane sèchement. « Je n’aime pas le terme de confrérie, nous ne sommes pas une secte, mais une communauté, une Famille. Je ne vais pas vous demander un don ou vous forcer à nous rejoindre. Souligne-t-elle avec un léger rire. N’utilisez plus ce terme, s’il vous plaît. » Ajoute-elle, d’une voix glaciale, avant de reprendre une expression joviale. « Pourquoi maintenant ? Eh bien, disons que cela fait trop longtemps que mon peuple se cache et refuse de s’ouvrir au monde. Par peur des représailles, par peur des jugements. Or il n’y aucune raison d’avoir peur et je veux prouver au monde entier que nous ne sommes ni en danger, ni un danger. » Elle passe une main dans ses cheveux. « Mais je vous en prie, posez-moi vos questions ! Je suis là pour y répondre après tout. » La journaliste eu un instant de surprise mais elle se reprit vite. « Alors commençons ! » S’exclama-t-elle joyeusement. Elle pouvait être joyeuse, c’était la première fois en vingt ans que la communauté "The Crows" acceptait de se livrer, de parler et ils avaient choisi sa chaîne, ils l’avaient choisi elle. Elle allait devenir célèbre et riche. Très riche. Elle voyait déjà sa carrière s’envoler et l’excitation prit place dans ses veines, elle ne devait pas laisser passer cette occasion. « Est-ce vrai que votre communauté est différente du reste du monde ? » La jeune femme devint visiblement mal à l’aise. Un silence s’en suivit. Elle prit une grande respiration. Derrière les postes de télévisions, des millions de téléspectateurs retenaient leur souffle. Allait-elle leur dire ? Allait-elle révéler le plus lourd secret à jamais caché ? Tous priaient. Certains pour qu’elle ose enfin faire ce que personne n’avait jamais fait et d’autres pour qu’elle se taise à jamais. « Je ne sais pas ce que vous considérez comme différents. Est-ce que le fait de partager une culture commune, des croyances communes, un mode de vie fait de nous des gens différents ? Est-ce que le fait d’être doué de métamorphose lupine fait de nous des êtres différents alors que nous sommes doués des mêmes sentiments, des mêmes organes vitaux ? Pour moi non, alors nous ne sommes pas différents de vous. » Un silence pesant s’installa dans le salon télévisé et dans tous les foyers où la télévision était allumée. Elle avait osé. « Métamorphose lupine ? » La présentatrice éclata d’un rire aussi faux que sa poitrine. « Vous allez me faire croire que vous vous transformez ? Et en quoi ? En loup ? » La jeune femme assise en face d’elle se tenait droite dans son siège. Fière et sûre d’elle. « Oui c’est exact, nous sommes des loups, des loups garous même. La lune est notre mère et nous la remercions chaque nuit pour le cadeau qu’elle nous a fait en courant à la nuit tombée. Cela vous pose-t-il un problème Jenna ? » Le ton cassant et mordant de la jeune femme dénotait avec son apparence joviale et son visage enfantin. Qui aurait cru que derrière ce masque se cachait une femme experte en manipulation, en intimidation ? Jenna sentit un vilain frisson glacial lui parcourir le corps. « Non, absolument aucun. » Elle hésita. « Je suis juste surprise de cette déclaration. – Ne le soyez pas. Vous ne pouviez pas le savoir. » La jeune femme se tourna alors vers la caméra. « Citoyens du monde entier, humains et loups, il est temps d’accepter la vérité et d’arrêter de nous voiler la face. Je suis Avyn, fille de la Lune, protectrice des cinq familles, Alpha et Reine des fils de la Lune. Aujourd’hui est une nouvelle ère. Aujourd’hui mes amis, mes frères, nous arrêtons de nous cacher, aujourd’hui nous assumons notre nature et nous goûtons à la liberté. Aujourd’hui, les humains ne sont plus nos ennemis. Je ne vous oblige pas à dévoiler votre nature, à montrer le loup qui sommeille en vous. » Elle se lève. « Mais je vous invite à ouvrir vos cœurs. Cela fait trop longtemps que nous sommes seuls, que nous nous cachons. Je ne veux plus me cacher. Humains, entendez mon appel et acceptez la réalité. Nous ne sommes pas des tueurs ou des chasseurs ou toutes sortes de monstres. Oubliez les histoires pour enfants, les contes de fées, les histoires de grand-mère et écoutez votre cœur. Nous sommes vos amis, vos frères, vos maris, vos femmes, vos sœurs, vos enfants et nous vivons en paix avec vous, nous l’avons toujours fait. Pourquoi cela devrait-il changer ? Vous connaissez la vérité, à vous de l’accepter. » Et telle une reine, elle quitta la pièce, droite et fière, sans un regard en arrière.
La bombe avait été lancée, le monde connaissait donc la véritable nature de la communauté De La Lune. Ce n’était pas une secte, ni une organisation terroriste, non, c’était pire que ça. Le monde arrivera-t-il à vivre avec cette vérité ? Arriverez-vous à vivre dans cette nouvelle ère ?
Le projet fut posté sur Bazzart et PRD le 19/09/14 et fut ouvert le 19/07/15. Aujourd'hui il est toujours ouvert et a vu son contexte évoluer. Il évoluera encore et j'espère qu'il restera longtemps sur la toile
Novembre 1998 – Dans le monde entier. Des guerres éclataient, Voldemort et ses partisans anéantissaient sorciers et moldus, des enfants, des femmes, des hommes, des familles entières se firent massacrer. Dans le monde entier, par delà les frontières d’un monde désormais Chaos et Abnégation. Les gouvernements appelèrent au calme et pourtant la vérité s’imposa lentement dans les esprits de tous : les moldus étaient au courant de leur existence et en réponse aux actes des Mangemorts, ils semblèrent décidés à éradiquer le peuple magique de la Terre. Panique, peur, haine et envie de justice prirent peu à peu leur place, se disputant le terrain avec la haine des sans pouvoirs.
Avril 1999 – Quelque part en Russie. Une jeune femme courrait, un bras serré contre sa poitrine, protégeant un vieux grimoire. De l’autre, elle gesticula, les doigts crispés sur un bâton d’érable. Sa bouche cria et derrière elle, l’un de ses poursuivants s’effondra, une mimique de douleur sur le visage. Transpirante, affolée, la jeune sorcière courait pour sauver sa vie et protéger la Magie. Sa famille toute entière s'était sacrifiée pour que le Grimoire absorbe la magie résiduelle contenue dans leurs corps. Le Grimoire, ainsi devenu réceptacle, assurera la conservation d’une partie de la magie, jusqu’au retour des sorciers. Ils ne pouvaient pas la laisser disparaître, mais eux pouvaient mourir, pour qu’un jour, de leurs cendres, renaisse une communauté entière. Un dernier souffle d’espoir fit mouvoir les lèvres de la jeune sorcière, sa baguette lança un dernier éclair rouge en direction du soleil, avant qu’un sillon d’un rouge carmin ne traverse son crâne de part en part. Sans un bruit, la jeune femme s’étala sur le sol. De son corps, s’échappa une brume dorée qui s’engouffra dans le vieux grimoire. Ce dernier se volatilisa.
Mars 2000 – Congrès National de la Paix à Paris. « Nous avons vaincu. » Une ovation se fit entendre, un peuple entier hurlait sa joie et son bonheur. « Les sorciers ne sont plus. Longue vie à la race humaine ! » Et face à cet homme au poing levé, une foule entière reprit sa maxime, plaçant une nouvelle fois une espèce au-dessus des autres après avoir lavé dans le sang son honneur. Ainsi les moldus auraient définitivement pris le contrôle de la société. Ils ont tenté, par tous les moyens en leur pouvoir, d’éradiquer l’engeance du démon : les sorciers. Ils ont tué, pillé, kidnappé et torturé tous les êtres doués de magie qu’ils ont pu trouver et continueront de le faire. Avec ces agissements, la technologie a avancé, des armes sont désormais capables de transpercer les sorts et d'autres de maîtriser la magie.
Il fut ainsi décidé que toute personne ayant un potentiel magique dans les veines se verra offerte à une famille moldue, qui lui offrira gite et couvert en échange d'une vie de précieux et loyaux services. Ces familles auront pour charge d'éduquer les êtres abjects créés par la nature pour qu'ils abandonnent leurs pratiques ancestrales et se repentent de leurs pêchés.
Pourtant, ils se trompaient, tous n'étaient pas morts et tous n'étaient pas au service du gouvernement. Dans la foule, une femme sourit, un homme se frotta les mains et loin des regards inquisiteurs, des groupuscules se formaient, attendant sagement leur heure de gloire. Une rumeur se fit entendre, une rumeur de gloire, de conquête, d’une communauté secrète qui résisterait à cet esclavagisme, une communauté qui ne tardera pas à faire parler d’elle.
Décembre 2015 – la Gazette du Pur « En ce sombre mois de février, on note une recrudescence des crimes commis envers l’Autorité en place. En effet, il semblerait que de nombreux Purs se soient plaints d’agressions, de vols et de comportements inappropriés venant de leurs Impurs. Le gouvernement en place réfléchit d’ores et déjà à de sévères mesures pour endiguer ce flot de pseudo liberté. Il serait temps que ces hommes et femmes comprennent où se trouve leur place. » Quelque part, dans une contrée oubliée, une femme jubile face aux informations récoltées par ses informateurs, serait-il temps de faire changer les choses ? Pendant ce temps, au sein d’une organisation extrémiste, un traître prépare ses cartes et avance ses pions. Tous retiennent leur respiration, il se pourrait que le monde qu’ils connaissent disparaisse à nouveau.
Le projet fut posté sur Bazzart et PRD le 10 janvier. Il ouvrit ses portes le 08/04/16 Il est toujours en ligne et j'espère qu'il vivra encore longtemps
La première version, qui fut un forum, projet posté le 13/01/14, sachant que je travaillais dessus depuis déjà quelques mois.
Spoiler:
Il fut un temps où les sorciers à baguette vivaient en parfaite harmonie avec le monde humain, une époque glorieuse, riche en événements et particulièrement incroyable. Puis elle prit fin, comme toutes les bonnes choses. Éradiquant de la planète une race magique âgée de plusieurs millénaires. Le monde se releva, oublia, puis découvrit une nouvelle race d’êtres magiques. Des sor’cières. Maîtrisant la magie élémentaire et un don qui leur était propre. Fait marquant, seules les femmes développaient la magie. Une magie terrible, destructrice, qui leur imposait même une nature inconsciente pour leur reste de leur vie. Une magie incroyable qui s’imposait à la sor’cière le jour de ses premières règles. Une magie qui changea leur vie, et celle de millions de citoyens. Attisant la haine et les vieilles rancœurs d’il y a des années. Une protection leur était désormais nécessaire. Corrélé à ces « naissances » magiques, à chaque sor’cière, partout dans le monde, un Combattant était destiné. Chaque jeune sor’cière qui était appelée à la magie donnait naissance à un Combattant. Un homme qui serait destiné à la protéger, au péril de sa vie. Un homme forgé dans l’acier, ayant pour seul et unique but : protéger la sor’cière à laquelle il sera lié. Pour cela, Bellarosa naquit.
Ecole prestigieuse de magie, elle regroupe quatre famille de sor’cières, Saphir – pour la magie élémentaire de l’eau, Emeraude – pour la terre, Rubis – pour le feu et Cristal – pour l’air. Quatre familles, quatre « types » de sor’cières et surtout des personnalités totalement différentes. Sur le campus, dans un bâtiment voisin, des combattants s’entrainent au métier le plus difficile de tous : protéger des êtres ne voulant pas forcément être protégés. Ils s’entrainent, apprennent tout ce qu’ils peuvent sur les consœurs, appréhendant, fantasmant, le jour où ils passeront les rituels sacrés leur permettant d’être liés, soudés, à jamais à une seule sor’cière.
Et alors que ce phénomène de protection ne touchait que les hommes, depuis peu, des femmes – très peu nombreuses – vinrent à l’école, portant au poignet le tatouage habituellement réservé aux hommes. Rumeurs, questions, doutes, prirent place au sein de l’école et des esprits, qu’est-ce donc ? Que se passait-il ? Pourtant, malgré les questions, tous finirent par accepter ce phénomène et prirent l’habitude de voir des femmes manier des armes – parfois de manière plus dangereuse que les hommes.
Pendant ce temps, le monde humain s’agitait. Certains acceptaient parfaitement de cohabiter avec des êtres magiques. Après tout, cela faisait des années que Harry Potter et Lord Voldemort avaient été oubliés mais ils avaient existé. D’autres pourtant, n’étaient pas du même avis. Depuis peu, attentas, kidnapping, meurtres et viols envers les sor’cières se font de plus nombreux. Bellarosa finira par fermer ses portes, les sor’cières sont déjà privées de voyages scolaires par manque de Combattants pour les protéger et trop peu ont atteints le Choix qui stabilise leur pouvoir, les rendant dangereuses et instables. Elles sont trop peu nombreuses à pouvoir sortir parmi les humains sans risquer de les tuer. Ainsi, elles restent à l’école, appréhendant le monde humain. Mais l’école ne se laisse pas faire et depuis peu, des rumeurs, des actes et beaucoup de magie interdite ont pris place dans les couloirs. Quelque chose arrive. Quelque chose se prépare. Les cinq Dragons de l’école et leurs dragonniers redoutent le pire. Etres magiques, contrôlant les flux de pouvoirs de l’école, ils ressentent quelque chose. Quelque chose de mauvais. De très mauvais. Et vous, prendrez-vous le risque d’apprendre à maîtriser vos pouvoirs ?
Un autre essai, concernant le même univers, un énième essai même. Posté le 27 mars 2015.
Spoiler:
Plaines gelées d’Oi’ghear, devant un temple. Royaume d’Allyria. La neige tombe à gros flocons sur la place déserte, en plein milieu de la plaine enneigée se trouve un temple et devant lui, une jeune femme qui sourit. La joie illumine son visage et son âme, elle a réussi là où tant d’autres ont échoué. Elle éclate de rire, infiniment heureuse. Dans moins d’une heure elle débutera sa formation et deviendra une ensorcelleuse, une guérisseuse. Elle aura le droit de soigner la vie. Des perles salées roulent sur ses joues mais n’effacent pas son sourire. Elle ne reverra jamais sa famille, mais elle sauvera des vies. Elle ne possédera plus qu’une seule et unique magie, magnifique mais qui détruira sa magie élémentaire. Elle verra ses lèvres cousues pour lier son esprit à une communauté fermée mais elle sera acceptée et respectée par tout son peuple. Chaque victoire apporte son lot de sacrifices, mais aujourd’hui elle semble trop heureuse pour y penser. Etre libre ou guérir ? La réponse se trouve derrière la porte qu’elle franchit à l’instant : guérir.
Au même temps, dans les rues de Dubhthorn. Royaume de Bàniom. Une jeune femme cours, sans se retourner, la peur et la confiance aveugle en son gardien guidant ses pas. Sa main droite, blanche opalescente rayonne sous les rayons de la lune. Elle tourne à droite, sans indication, son combattant lui indiquant la voie. Elle a peur, son cœur bat la chamade mais elle ne s’arrête, accélérant même. Elle sait que son combattant emmagasine pour elle ses émotions, la rendant forte, la rendant apte à utiliser la magie et lui évitant d’imploser. Elle pourrait tous les tuer, sa magie est encore sauvage, pas stabilisée à maintenant vingt-deux ans. Encore une fois la peur allonge leur pas, mais rien n’y fait les hommes sont derrière eux. Ils arrivent.
Plus tard, dans un laboratoire de Dubhthorn. « La douleur ravage tes tempes, te broie le cerveau, te déchire l'âme. A ta douleur s'ajoute celle de ta protégée, celle à qui tu as juré protection et fidélité. Ta sor'cière. En train de souffrir le martyr et tu ne peux rien faire. La rage te lève et tu te jettes sur les parois de ta prison : hurlant de rage et de désespoir. Ils osent la toucher et ta magie décuple. Pourtant tu ne peux l'utiliser, ton don n'a jamais été un don offensif. Et toi, tu regardes la scène, impuissant. Alors qu'ils viennent pour t'injecter un sédatif, ces monstres abjects de scientifiques, tu entends dans tes pensées les excuses de ta protégée. Tu nies et implores, plongeant ton regard dans le sien. Vous allez vous en sortir, ensemble. Mais elle refuse, elle refuse de te laisser souffrir et elle refuse qu'ils aient la moindre chance de briser votre liaison. Un nouveau désolé effleure tes pensées, les marques ensanglantées apparaissent sur les joues et le front de ta sor'cière, et dans un millions d'étincelles la voilà qui explose, détruisant ton cœur et ton âme. Mais la déflagration de magie suivant sa mort détruit également le bâtiment et toutes les personnes s'y trouvant. Jamais ils ne découvriront la magie, jamais ils ne la comprendront. Jamais. » (souvenir d'un combattant aux archives royales d'Allyria)
Les hommes ont découvert le moyen d’attraper les créatures magiques, une arme mécanique, capable d’attraper l’inattrapable, des potions capables de révéler ceux qui se cachent dans les ombres, des boussoles détectant les sorts, la science rattrape la magie.
Capitale de Bàniom, Deis. Deux corps se balancent au rythme du vent, suspendu à un pont. Deux jeunes femmes, l'une blonde et l'autre rousse, pendues. Pendues pour trahison, pour crime contre l'humanité car sor'cières. Pendues pour sor'cellerie. Sans discussion, sans justice, juste parce qu'elles possédaient une Rose. La première âgée de seulement douze ans, elle venait à peine d'éclore, la seconde avait vingt-et-un ans, tout juste stabilisée. Pendues. Comme l'ont vécues nos ancêtres. Pendues haut et court après avoir été enlevées dans la nuit. Pendues. Pourquoi ?
Le pont et la voie maritime ont été fermés et interdits au public. Mais sur les quais quelques personnes viennent encore. Essentiellement des sœurs sor'cières et des frères combattants, venus déposés des roses et des bougies. Pourtant aucun d'eux ne semblent vraiment triste, inconsolables. La famille ne s'est même pas déplacée. Les humains, armés d’objets à vapeur étranges, viennent alors nettoyer le pont à la lueur de la lune mais alors qu'ils arrivent, là où quelques heures précédentes deux jeunes femmes étaient pendues dans le vide, ne se trouvent plus que deux roses rouges vives, éclatantes de vie dans les collets. Ainsi la technologie avance mais la mort elle, reste indescriptible, seule le feu ôte la vie à un être magique et l'homme - heureusement - ne l'a pas encore compris.
De l’autre côté du fleuve, là où la magie règne en maître, des hommes et des femmes vêtues de blancs s’en vont, dressés sur de nobles destriers et armés jusqu’aux dents. Les Marcheurs Blancs se mettent en route, en quête de justice et d’explication. Le monde humain vient de rompre le pacte, de déclarer la guerre. Le XXe siècle prend place sur le monde et deux contrées totalement opposées viennent d’entrer dans un combat sans fin. Qui de l’humanité ou de la magie vaincra ?
Le forum était sur le point d'être monté, mais le staff n'a pas été au rendez-vous, finalement ça a été abandonné. Mais pas l'idée, non, pas l'idée. Je travaille encore dessus. Je compte bien l'ouvrir