En pénétrant dans la pièce, une lourde odeur de sang, de peur et de mort envahit vos sens. L'air est chargé en énergie et les plafonds, étant plus bas dans cette pièce, donnent l'impression d'étouffer. Bien malgré soi, des frissons nous assaillent l'échine. La lumière quasi absente de la pièce combinée aux éclairages judicieusement disposés afin de mettre en valeur les diverses machines de tortures disposés en des endroits stratégiques. Dans des cages suspendues dans les airs, des femmes et des hommes y sont prisonniers. Certains pleurs, d'autres cris à l'aide, mais une chose les rassemblent : ils sont tous dans un état lamentable. Du sang séché de couvre leur corps, alors que d'autres plaies sont visiblement toujours à vif. Leurs cheveux sont ternis par la poussière, c'est à se demander si ce sont réellement de simple figurant tellement le réalisme est prenant. Dans un coin de la pièce, il y a une cage vide qui donne l'impression d'être réservé pour soi...

Au centre de la pièce se trouve une femme enchaînée comme si elle était l'élément central de la composition morbide. Seuls ses sous-vêtements en dentelle noire et des talons hauts vertigineux couvrent son corps. Sa peau immaculée semble briller dans la pièce sombre alors que ses cheveux noirs se découpent sur sa chair.

Un lit romain est placé dans un coin de la pièce où ce qui vous semble être un mannequin très réaliste repose inerte. Ses bras et ses jambes sont ligotés en haut et en bas de lui. Ses articulations sont dans des angles étranges et tout sauf naturelles. Vous comprenez que la victime a été écartelée, même si les membres sont toujours reliés au reste du corps. Vous n'aimez pas les sensations que vous évoque ce lieu et hésitez entre rester et repartir aussi vite que vous êtes arrivé... Au fond de la pièce ayant une seule issue apparente se trouve un bourreau faisant office de barman. Avec sa cagoule sur la tête, seuls des yeux rouges sur une peau maquillée de noire transparaissent, vous donnant froid dans le dos. Oserez-vous aller lui demander à boire? Il vous fixe depuis que vous êtes entré dans la pièce créant un malaise perceptible.